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Les Ogres DE barback
27/04/2005 09:30
C'est un p'tit gars qui regrette tous les jours, Qui se dit " Dieu est sourd, les hommes tous sédentaires." Ses insultes, il les éponge à grands coups d'poing sans pourquoi Avec sa gueule de défoncé.
C'est un p'tit gars qu'aurait fait un braquage Ce fameux soir de rage à la mort d'son daron. Cet enculé qui pour élever ses gosses N'a choisi que des bosses en leur foutant des gnons. Il chiale le jour, il pleure la nuit. A ses yeux, tout est pourri. Et la misère qu'il a dans ses grands yeux Il la tient de sa mère prostituée en prison. Y'a pas d'futur, y'a qu'des ordures, Tout est troué même ses chaussures. Ouais, ce p'tit gars qu'avait tant besoin d'amour Le jour et de tendresse, un soir, est mort d'ivresse. Dans un bistrot près d'Paris en banlieue Il a noyé ses yeux dans sa dernière Guinness. C'est sûr que j'aimerais bien l'venger. Lui, il m'a juste demandé d'chanter. Ce p'tit refrain pour qu'les gars du quartier Essayent un peu d's'aimer, que la violence cesse. C'est qui, lui ? me direz-vous. C'est sa gueule de p'tit voyou.
Avril et toi
Il faisait froid ce mois me semble t- il Tu avais mis ton beau complet habile Il y avait toi, moi et le mois d 'avril J ' avais noté sur mon carnet utile Le bonheur était au complet, une cigarette au matin Nos cafés doux sur le chevet, le reflet de tes yeux châtains On a peu parlé ce jour il me semble Pas de quoi romantiser ton ensemble Que l'on ôtait d ' ailleurs très vite ensemble Pour recouvrir nos corps qui se tremblent. Le bonheur était au complet, pas d ' avenir, pas de passé Pas légal pas illégal et inégal et inégalé Te souviens tu cette lumière étrange La nature recouverte par un ange Et le silence que peu à peu dérange Nos souffles de plaisirs qui s'échangent. Le bonheur était au complet, un ange qui passe et c'est parfait Juste nous deux et nos secrets, juste nous deux à l'imparfait C ' est vrai ton cœur avait une fière allure Le mien pressé battait à toute allure Et le vent fou tapait la mesure Pour rythmer nos premières aventures. Le bonheur était au complet et nos vœux se croyaient malins De rire au nez du chevet de notre histoire sans lendemain. Je retournerai à l'aube au mois d' octobre Me souvenir fébrile du mois d' avril Dans la nature et ses couleurs sobres Rire du temps d'avant, du qu'en est-il Le bonheur sera incomplet, j'irais mourir sur le chevet de notre amour inachevé et je pourrais tout oublier Le bonheur sera incomplet alors j ' irais tout oublier De notre amour inachevé pendu au dessus du chevet.
Dans une rue de Panam Errant au bord de l'eau J'fumais mon Amsterdam Pour finir au bistrot Y'avait là deux-trois femmes Qui faisaient le tapin Moi, j'aiguisais ma lame Pour planter les rupins Les gens de bon quartier, Les touristes, les vieillards, Aiment bien s'promener le long des grands boul'vards Ils achètent des souv'nirs, des tours Eiffel en plastique Les saltimbanques les font rire mais faudrait qu'on leur explique Qu'il y a d'la merde partout, de la drogue Et surtout des jeunes en galère qui trafiquent la misère Ouais ! j'dois bien avouer que j'y passe toutes mes journées C'est que parfois à Paris, c'est la joie et la folie ... Mais croyez-moi, bientôt les flics auront du boulot Car tous les vagabonds parlent de révolution Un jour, toutes nos chansons, ouais, vous désarmeront Il n'y aura plus qu'la folie, la joie et l'anarchie, La joie et l'anarchie, La joie dans Paris.
CONCERT LE 9 JUILLET 2005
µµµµ SOLIDAYS µµµ
RDV A PANAME

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poéme réaliste et ut0piste
25/04/2005 11:51
Nous ne sommes pas des robots froids et stoïques Et pourtant nous vivons dans un monde sans pitié Une société sans chaleur humaine ou l'égoïsme prime Refusons les ghettos, la violence, l'intolérance, la misère Offrons nous le droit de choisir notre environnement N'oublions pas que nous sommes responsables En nous organisant, construisons un monde humaniste Sortons de la différence en faisant la fête
quelle est belle cette jeunesse que nous sommes beaux d’y croire a cette putain de foutaise a cet avenir derisoir
quand ouvrirons nous les yeux sur cette merde qu’on apprend pendant que des gosses grace a leur pieux gagnent 36 euros par an
ces quelques 246 millions de banbins dans ces continents sous developpés pendant que nous sommes en train d’apprendre des debilités
si on ne leur donnait que 4 euros un neuvieme de leur salaire pour nous pas meme un paquet de garos ca leur eviterait la misère
mais bordel d’avarice celle qu’on nous donne des qu’on nait ca laisserait des cicatrices à nos portes monnaies
Réalité de cette esthétique, Cachée par des hommes viriles, Qui ne cherchent qu’à être le seul et l’unique Gouvernant de cette terre futile. Extinction de pauvre malheureux Laissés-pour-compte comme des teigneux, Meurent de faim, de froid beaucoup trop tôt A cause d’incontestables idiots. Triste monde, ouvres tes yeux en grand Et réagis contre ces pédants. Le mal s’étend tout doucement Arrêtons-le pendant qu’il est encore temps
Je suis enfermé, Et je regarde les oiseaux voler, Vers leur liberté, Et les enfants jouer. Ils sont libres eux aussi. Ils ne sont pas comme moi, Enfermé ici, Dans ce lieu qui ne me plait pas, Qui m’empêche d’être libre, Comme les autres le sont. Je veux être libre, Ne pas vivre dans le soupçon. Pouvoir m’exprimer, Pouvoir exercer ma religion, Pouvoir avoir ma propriété privé, Pouvoir dire mon opinion. Ces gens haut placés, Ne font pas respecter, Ces libertés, Essentielles pour vivre en paix. Ces oiseaux là-haut, Se fichent de mon opinion, Se fichent de ma religion. Comme ces oiseaux là-haut, Je voudrais pouvoir m’échapper, Et volé vers ces libertés, Qui ne sont pas respectées, Dans ce lieu mal famé. Je veux être libre, Nous voulons tous être libres.
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que de souvenir ;-)
25/04/2005 11:42
Nous avons toujours raison même s'ils ne nous la donnent jamais. Nous ne copions jamais, nous verifions nos doutes. Nous n'écrivons pas sur les tables, nous les décorons. Nous n'insultons pas les profs, nous leur rappelons juste ce qu'ils sont. Nous ne flemmardons pas, nous étudions les mouches. Nous ne lisons pas de magazines, nous nous informons. Nous ne regardons pas de photos classees...(!), nous étudions l'anatomie du corps humain... Nous ne nous faisons pas passer de mots, nous étudions un moyen de communication. Nous ne dormons pas en classe, nous réflechissons. Nous ne parlons pas, nous échangons des expressions. Nous ne machons pas de chewing-gum, nous stimulons nos muscles. Nous ne jettons rien, nous ne faisons qu'étudier la loi de la gravité. Nous ne rions pas, nous sommes heureux.
Commentaire de djenkam (25/04/2005 11:57) :
jolie poème
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24/04/2005 20:00
Em______________________G parce que j'en ai les larmes aux yeux _________________________D________Em que nos mains ne tiennent plus ensemble _______________________G_____D que moi aussi je tremble un peu ______________________F parce que je n'vais plus attendre est-ce qu'on va reprendre la route est-ce que nous sommes proches de la nuit est-ce que ce monde a le vertige est-ce qu'on sera un jour punis
est-ce que je rampe comme un enfant parce que je n'ai plus de chemise et c'est le bon dieu qui nous prend et c'est le bon dieu qui nous brise
parce que rien ne peut arriver puisqu'il faut qu'il y ait une justice je suis né dans cette caravane mais nous partons allez viens
parce que ma peau est la seule que j'ai que bienôot nos os seront dans le vent je suis né dans cette caravane mais nous partons allez viens
Vingt ans que j'attends seul dans ma chambre j'ai jamais rien fait de bien, jamais rien fait de mal j'veux pas rester là j'veux pas rester là je sais que tout s'en va que tout s'ra chaque jour plus froid mais avant j'veux t'apporter mon amour
vingt ans de service et de raison tous ceux que j'aime un jour s'en iront je f'rai c'qu'on m'a dit je f'rai c'qu'on m'a dit pour éviter les balles et pour pas avoir trop mal mais avant j'veux t'apporter mon amour
vingt ans de service et de raison tu es si près de moi mais tu me manque déjà j'viens d'un désert, j'viens d'un désert j'vais au déluge et si j'ai fait un détour c'est pour t'apporter mon amour
vingt ans que j'attends seul dans ma chambre à regarder dedans la vie qui continue j'viens d'un désert, j'viens d'un désert j'vais au déluge et si j'ai fait un détour c'est pour t'apporter mon amour
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