Ils ont le ciel pour lit et la terre pour travail,
Une paire de mains pour outils qui jour à jour les ravitaillent
De musique et de couleurs, de peine et de gaieté
Une larme est parfois le bonheur et un sourire la méchanceté.
Dans un regard mystérieux, dans une humeur variable
Un objet n'est pas précieux mais une parole inoubliable
Leur chant est un empire, peut-être le seul d'ailleurs
Que rien ne pourra détruire, ni les hommes, ni leurs peurs.
Et si le temps passe ici-bas, si les minutes défilent,
Il en est qui croisent les doigts pour ne pas perdre les sourcils.
Au-delà de tous ces mots, de toutes ces angoisses
Eux voyagent le cœur en haut à gauche de la crasse.
Et l'étude importante de la terre qui nous entoure
Récits d'aventures sanglantes, de vies et d'amours,
N'apparaît dans aucun livre, manuscrit
Mais, jour après jour, revient pour nous l'apprendre ici.
Mais quand les arbres s'écroulent
Quand le bitume grandit et quand l'alcool rend maboul
Quand l'argent nous pourrit
Eux ne s'en servent pas non plus comme prétexte de gloire
Restent ou partent selon la vue et selon l'espoir
Et quand la police pas aimable, pour cause de bruit,
Vient détruire le minable restant de poésie
Qu'il y a dans cette jungle, immense cité,
Où les hommes ne sont plus humbles ou ne l'ont jamais été.

merci a KasPEr qui m'a fait decouvrir ce fabuleux groupe qui es tres peu connu mais qui a des textes engagés,poétiques et super.

Cette ivre societe
Se plaint de ces drogues
Mais a t elle essaye
De les interpeller

Ces jeunes endurent la vie
La vie a t elle un prix
Ils ont pousse un cri
Pour donner leur avis

La pression du travail
La pression des parents
Le stress d'une societe
Le stress d'etre parfait

Mais vous etes aveugles
Jamais vous ne voyez
Le passe des drogues
Les pensees des drogues

Votre enfant a songe
Deja a se droguer
Ou a se suicider
Vous allez speculer

La pression du travail
La pression des parents
La pression d'une societe
La pression d'etre parafait

La mail ils l'ont subi
De la drogue ils ont pris
Ils se sont recueillis
Tout cela pour un prix

Oui ils se sont detruits
Ce n'etait pas un pari
Vivre ils ont envie
Mais nous sommes apprentis

La pression du travail
La pression des parents
Le stress d'une societe
Le stress d'etre parfait

Ils veulent oublier
Tout ce qu'il les a fait
Dans la drogue plonger
Pour ne pas deprimer

Etre ecoute parler
Ils en ont bien besoin
De vous ils sont bien loin
Vous rapprocher : tenter

Je suis loin des habitations et je ne suis pas pour autant dangereux pour l’écosystème qui m’entoure.

J’accueille des véhicules polluants mais j’ai la place pour les disposer sans qu’ils ne bloquent des voies de circulation ou qu’ils soient dangereux pour ceux qui sont en mon sein.

Je ne représente aucun danger sous aucune forme, sauf celui de te faire découvrir de nouvelles contrées.

Je fais beaucoup de bruit et pourtant si tu ne sais pas ou je suis, tu ne m’entends pas.

Je produis beaucoup de déchets, mais pourtant quand je disparais, je n’en laisse aucun sur place.

Je suis le respect mutuel et partagé, pourtant j’affirme des différences.

Je suis une festivité incarnée et en aucun cas une forme d’oisiveté.

Je suis libre, mais plein de contraintes pour me libérer.

Je suis une place pour l’expression, la fraternité, l’art et l’échange culturel.

Je suis épicurien, je chasse les entraves de votre bonheur.

je suis ce s0n,ce sont qui entraine ces jeunes dans un autre monde ,loin de tout ce systéme .laisez les vivre .

moi la 3 jl'ai fais vivre et espérer

Je vis dans un monde de sons
Dans un bel univers,
Où l'on parle la chanson,
Où l'harmonie est dans l'air !

J'ai vu des gammes de gens se battre
Pour une simple dissonance,
Dans mon pays on règle ça
Simplement (gentiment) par la danse
Je rêve d'un endroit
Où tout le monde serait
Sur la même tonalité
Des croches, des blanches, des noires,
La différence fait la portée.

Si tout le monde prenait la peine
De faire chanter les chœurs,
Peu importe le temps, le rythme,
Ca serait à toute heure.
Les refrains de paix se transmettraient
De majeur à mineur
Pour dire que l'unisson est la clé du bonheur

Une seule note, une seule écoute,
Un seul souffle me déroute...
De bonheur, ça me ravage !
Dans ces paroles, tant de voyages...

Mon seul petit plaisir,
Musique, mon seul désir !
Voix calmes, voix enragées,
Seules à me faire rêver !

Mélodies, elles me carressent,
Me sauvent et me laisse,
Pendant un moment un répis !
Je vole, je crois que je revis...

Ma nouvelle drogue je crois,
Sans danger de surcroit !
Pays éloignées, contrées merveilleuses,
Tout me laisse rêveuse...